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ARS POET.

28. tutus nimium timidusque procellæ:] Forte, cautus: ut Ovid. Pontic. iii. 2. v. 19. et pericli, ut Virg. Æn. v. 716.

40. lecta potenter] Lege, pudenter.

63. Debemur morti nos, nostraque:] Oaváry távtes öpeiλóμela. Antholog.

190. spectata reponi.] Forte, reposci.

199. otia portis :] Forte, oppida.

244. Sylvis deducti] Forsan, educti: ut Terent. "Eductos liberè."

294. Præfectum decies] Lege, Præsectum. (Sed hoc tantum, ut videtur, ob errorem typographi; namque haud aliter Bentleius in notis. J. B.)

NOTICE OF

LE PHILOLOGUE, ou Recherches Historiques, Militaires, Géographiques, Grammaticales, Lexicologiques, &c. Par J. B. GAIL, Lecteur et Professeur de l'Académie Royale des Inscriptions et Belles Lettres, Conservateur des MSS. Grecs et Latins de la Bibliothèque du Roi, &c. &c. No. I. 8vo. Paris.

THIS learned scholar and teacher is indefatigable in his endeavours, not only to facilitate the study of the Greek language to the young, by his various grammatical and philological elementary works, but to extend the advantages of deep and judicious criticism to every part of the classical world. Our readers have seen with great interest his communications to the Classical Journal; and the Editors of Stephens's Greek Thesaurus have experienced his liberality in many important communications.

The work, of which we announce the first Number, is calculated by the extensive range of its subjects, to interest the scholar and the antiquarian. We shall occasionally produce some of its arti

cles. We shall for the present confine ourselves to the following extract:

Sur les Prépositions.

1. Acá.-Aià pour perá. Examen de cette doctrine de MM. Auger

et Coraï.

Aià pour μerà, dit M. Coraï (voy. mon Archidamus d'Isocr., p. 5), conforme à M. Auger qui traduit après trois cents ans. Ælien (V. H. XIII, 42) employe dia dans la même circonstance. Vulteius le rend par post: version qu'appuye Perizonius citant le dia d'Isocrate. Mais au lieu d'avancer que Sià est pour μerà, disons que dià est pour dià, et qu'il conserve, suivi du génitif, son acception de à travers. L'idée d'un espace (de 300 ans) traversé se conçoit. Cette manière d'expliquer me paroîtroit plus logique que celle qui consiste à dire une préposition est pour une autre préposition; assertion anti-grammaticale.

Eis. MM. Sturz (Lexic. Xen.) et autres veulent que eis signifie tantôt apud, et tantôt inter. Cette acception d'extension est peut-être admissible (ce que je n'examine pas ici). Mais n'abuse-t-on pas de la doctrine? Par exemple, le ἐξιτητέον εἰς ἀνθρώπες de Χen. Απ., 1, 1, 14, signifie-t-il bien exeundum esse inter homines? eis ne dépend-il pas d'un verbe sous-entendu, tel que se montrer? et alors eis signifieroit coram, en présence de. Dans Aristoph. N., vers la fin, Strepsiade dit, τί μαθόντε ὑβρίζετον εἰς τοὺς θεούς; Χ. traduit, quid deos afficitis comtumelia? mais ne rend pas eis. Brunck le rend par in: mais cet in étant équivoque, disons que els suivi d'acc. signifie, plus souvent qu'on ne pense, une chose dite ou faite en face de. Brunck, qui (Rech., t. 3, p. 43), s'exprime en bon critique, et qui, dans la Lysistr. d'Aristoph., v. 178, se montre relâché), croit qu'il faut remplacer μalóvre par Talóvre, leçon adoptée par M. Hermann (Vig., Idiot., p. 744). Mais à quelle école est plein de finesse: laissons donc μalóvre, locution que l'article suivant va défendre.

Tí palúv, tí raðúv. Examen de l'opinion de Brunck et de Casaubon sur ces deux formules.-Atticisme imaginaire.

On rencontre fréquemment, dans Aristophane, et autres, rí ralov, τί μαθών, et selon Casaubon, τί μαθὼν se dit attiquement pour τί παOv; axiôme que respecte Brunck. Et moi aussi je révère l'immense érudition de Casaubon. Mais je croirois apercevoir une différence entre ces deux formes. Ti pabur quelle chose ayant appris (faitesvous cela), et ri Talwv, d'après quelle impression reçue (dites-vous cela), ne se ressemblent pas. Le premier renferme la notion de leçons données, et l'autre, d'impressions reçues. L'adage raðμara, μalýμara appuyera ma remarque. Dans certains cas, il est vrai, il sera indifferent de rendre son idée par τί παθών, ou par τί μαθών. Mais de cette indifférence ne concluez pas que les deux locutions soyent synonymes; et n'allez pas, pour créer un atticisme auquel les

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attiques n'ont jamais songé, mettre votre esprit à la torture, et dépouiller les mots de leur signification primitive. Les attiques, je crois, auroient manqué de finesse, en confondant les nuances, comme dans l'exemple précité des Nuées. En parlant à un sophiste, blasphémateur des Dieux, et fier de ses prétendues connoissances, cette formule Tí paliv, à quelle école avez-vous appris à outrager les Dieux, est infiniment plus expressive que cette autre, rí Tabur, d'après quelle impression reçue outragez-vous les Dieux? C'est donc à tort que Brunck (1. 1.) veut remplacer μabóvτe par taðóvτe, et encore plus à tort que Casaubon crée un atticisme et un axiôme dont les philologues abusent. Voy. au reste l'Aristoph. de Brunck, Plut. 909; Ach. 826; Vesp. 251; Lys. 599, et les Schol. et Biset.

ἐν

2. 'Ev.-Homère, Il. 24, 350, 351. Στῆσαν ἄρ ̓ ἡμιόνους τε καὶ ἵππους, ὄφρα πίοιεν Ἐν ποταμῷ. Ni M. Wolf, ni M. Heyne ne mettent de virgule après πίοιεν. Pour moi, avec Ern. et un Schol. je mettrois volontiers virgule après ríoLev. Mais alors, faisant dépendre év Torаμ de στῆσαν, dirai-je avec ce Schol. ἐν ποταμῷ est pour παρά? Non, car en est pour ev, et παρὰ pour παρά. Mais comment expliquer τñoаv év πотaμ? Tout simplement, par stiterunt in fluvio. Qui n'a pas vu des conducteurs de chevaux, de mulets, faire entrer ces animaux dans une rivière, et non pas seulement les placer près d'une rivière ?

3. Ev. Erreur grammaticale à corriger. 'Ev se prend-il pour és? Oui, doriquement; ainsi ils diront év (au lieu de és) Tv ȧyopàv λéγοντες. Ceci nous expliquera peut-être pourquoi καλὰς pour καλὴν, oopàs pour σopǹy, sapientem. D'après divers grammairiens, j'avance, p. 272 de ma Gramm. grec. huitième édit., que les Doriens mettent le plur. féminin pour le singulier; ainsi kaλàs pour aλǹ pulchram. J'aurois mieux fait, je crois, de dire que xaλàs est non un acc. plur. féminin, mais un acc. sing. féminin dont le v est remplacé doriquement par s. Voy. le Théocr. de Valck., Adoniazus, v. 54; et Eustath. Od. 18, p. 959, 30.

Eis se prend-il pour év (non dorique)? Oui, répondent H. Est. t. 1, c. 1156, c: Maittaire, M. Sturz, M. Hermann, etc. Pour moi, j'oserois presque dire non. Voulez-vous, dit Xén. Iπжр. 5, 7, dissimuler les forces de la cavalerie, laissez-en une partie à découvert, et cachez L'autre dans un endroit que n' aperçoive pas l'ennemi, τοὺς δ ̓ εἰς τὸ ἄδηλον ἀποκρύπτων. Ici, dira-t-on, εἰς τὸ ἄδηλον est pour ἐν τῷ ἀδήλῳ: erreur! car els rò adnλov dépend d'un verbe de mouvement sous-entendu : ainsi ellipse ici. La phrase pleine et sans ellipse seroit: cachant l'autre partie (de la cavalerie) amenée dans un endroit non vu de l'ennemi. Voy. mes Obs. dans le Classic. Journ. No. xxiv. an. 1815, p. 464.

Kará. En quantité de passages, Karà se sous-entend, comme dans ἐπάγην δαγῦδι καλὸν χρόα πάντοθεν ἶσα (Théocr. 2, 110). A l'instar des Grecs, les Latins disent os humerosque deo similis, et ces accusatifs os, humeros dépendent, dit-on, de secundum sous-entendu. Mais jamais dans la prose la plus négligée, je dirai plus, dans aucune glose explicative, les Latins n'auroient écrit, similis secundum humeros. Ne

seroit-il pas plus exact de dire que dans humeros similis et autres exemples semblables, les Latins ne sous-entendoient jamais secundum, mais qu'ils pensoient en grec, et que tout en écrivant en latin, ils songeoient uniquement à carà grec dont ils faisoient dépendre leur accusatif latin?

4. Yép. Doctrine inexacte de Valckenar. P. 203, t. 2, et pass., je reproche à l'Index de Reiske d'omettre les prépositions. Valckenar mérite à peu près le même reproche; et de plus, quand il en parle, il me semble n'en pas connoître la force; comme Id. 25, 255, où il dit à ses lecteurs, selon votre bon plaisir, lisez kópons væèp, kópoŋv væÉρ. Voy. t. 2, p. 203, 235, 238, 240, 302, 303.

5. Yró. Cette phrase (Voy. Pausan. 5, p. 401, et Journal des Savans, Aout, 1817), ὑπελθεῖν οὐχ οἷόν τέ ἐστιν ὑπὸ τὸν θρόνον se traduit d'après M. Heyne, on ne sauroit passer derrière le trône, ou avec d'autres, sous le trône. Mais Tò suivi d'un acc. signifiant près de, il faudroit, je crois, traduire, il n'est pas possible d'approcher du trône. Pourquoi? C'est qu'un mur d'appui et de défense à l'entour du trône en interdisoit les approches.

Ne voulant aujourd'hui que consulter, je reviendrai sur ce passage et j'examinerai, 1° si Pausanias alla sous le trône d'Amyclée, comme le pense M. Quatremère (Journ. des Sav. 1. 1.) quoique le texte me semble dire positivement le contraire; 2° si vrò rpírode (Paus. 3, p. 254, ligne dernière; et p. 255, l. 1) signifie sous le trépied; 3° si VTÒ Spórov signifie sous le trône (1. 1. p. 256, l. 27, 28), version qui attribueroit le même sens à vò suivi soit d'un dat. soit d'un acc.-Sur VTÒ avec dat. et acc. voy. Rech. t. 2, p. 150, ci-dessus, p. 42, où iπò avec dat. se trouve traduit par sur. En général, rien de moins connu que le sens des prépos. considérées sous le rapport de position, de direction,

etc.

6. "Yroрxhuara, selon H. Est., signifie cantilenæ ad quas chori saltabant, chants dont la mesure régloit les pas des danseurs (M. Pl.) Mais disous avec M. Beliu, t. 3 de son Lucien, væорxeïσbαι danser aux chansons; Toрxhuara, danses aux chansons, saltationes ad cantilenarum modum; et avec le même savant, ajoutons que xopeúw signifie toujours danser en chœur, ce que ne dit pas opxeïolar.

7. Zéẞas. A mon errata placé en regard du titre du vol. 2, je propose, à titre de conjecture, de remplacer oéẞas par σéλas; conjecture qui m'est démontrée mauvaise, depuis que j'ai lu le Classical Journ. de Londres, No. 23, p. 29, an. 1815, lequel rappelle le Alòs Ξενίου σέβας.

J. STACKHOUSII EMENDATIONES IN
ELIAN. H. A.

No. IV. (Continued from No. XXX. p. 359.)

xii. 34. Ογε μὴν πατάξας αὐτὸ τῷ πελέκει λίθοις βάλλεται τῇ ὁσία, (1. δημοσίᾳ,) καὶ ἔστε ἐπὶ τὴν θάλατταν φεύγει, Ι. ἔστιν ἐπὶ τ. θ. φεύγειν, Venia datur exilii.

— 40. 'Ολύμπια, 1. Ολυμπιακάς. Vide, Herod. vi. 109. [Schneider. quem vide, edidit Ολυμπιάδας. ED.]

Ex

— 41. Καὶ ἐκ τῆς τούτων πιμελῆς ἄλιφα ἐργάζονται, 1. ἄλειφα, Εχ adipe.

— 43. Παρεῖναι δὲ δεῖ κάμακα ὀρθὴν ἐλαίαν, 1. λείαν. [Schneider emendationem Gesneri ἐλαίας recepit. ED.]

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Χερμάδος καὶ ἄνεων, an χερμαδίων ?

Τῶν δὲ βαπτομένων ἐγκρίνουσι τὰς λευκὰς, Torquendo commiscent tinctas crines cum albis.

xiii. 3. Αἱ δὲ ἄμπελοι, καὶ σταφυλαί τινες, 1. (καὶ γὰρ σταφυλαί τινες.) [“ Pro σταφυλαί τινες Gyllius Staphylinem interpretatur.” Schneider.]

— 6. "Ενθα ἦν ἐμπόρων ̓Ιβηρικός φόρτος, 1. Ιβηρικῶν.

— 8. Τάλαρον δὲ ἔχων ὁ πωλευτὴς τρυγῶντος καὶ ἐμβάλλοντος ὑπέχει. Vox excidit, ὑπέχει (έργον) τρυγῶντος, vice fungitur.

τον

13. Σοφὸν γάρ τι χρῆμα αὐτοῦ, ἀλλ ̓ οὐκ εὐχαρι ὂν, αι εὐχάρισε

14. Ενθεν τοι τοῖς ἐκ τῶν πεδίων πολλάκις. Dele ἔνθεν, repetitio enim τοῦ ἐνταῦθα, et lege, σὺν τοῖς ἐκ πεδίων π. [Vide Schneider. ad h. l. ED.]

Φιλεῖ γοῦν ἐν μὲν τοῖς πεδίοις αὐτοὺς διώκεσθαι, καὶ τὰ μὲν ὑποκινεῖν, τὰ δὲ ὑπολανθάνειν, εἶτα ἐκ τῆς συνήθους διώξεως ἀνισταμένους υπεκφυγεῖν οὐδείς. Sc. ὁ θηρατής. Lege ὑποκινεῖὑπολανθάνει-ἀνιστάμενος ὑπεκφεύγει, οὐδείς. [Vide Schneideri not. Ep.]

15. Ηνπερ οὖν Ιβηρες οἱ Εσπέριοι, Ι. ἐν Ιβηρία. [“*Ιβηρες ita scribi volebat Gesner. pro Ιβηρίαν. In Mediceo libro est, Ιβηρίοις 'E." Schneider.]

Καὶ γίνεται, 1. ἐκεῖ

18. Εν φυτοίς, γ.

18. Ἐν τοῖς φυτοῖς, 1. κήποις, nisi φυτά, Plantationes?

20. Παραίου, 1. Πέρσου, Xerxis. Αρτακαῖος, dux ejus. [Vide Schneider. ad h. 1.]

– 27. Μειρακίου γε μὴν δεομένου ἐπὶ μήκιστον τριχῶν ἀπορίας τῶν ἐπὶ τοῦ γενείου, 1. ἐπ ̓ ἥκιστον τ. ἀποῤῥοίας, Destructionem capillorum.

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