But then at last away it flew, And then 'twas mortal-well I knew, A single cloud on a sunny day, When skies are blue, and earth is gay. XI. A kind of change came in my fate, And up and down, and then athwart, My brothers' graves without a sod; XII. I made a footing in the wall, It was not therefrom to escape, For I had buried one and all, Who loved me in a human shape; And the whole earth would henceforth be A wider prison unto me: No child no sireno kin had I, No partner in my misery; I thought of this, and I was glad, To my barr'd windows, and to bend XIII. I saw them and they were the same, A small green isle, it seem'd no more, But in it there were three tall trees And o'er it blew the mountain breeze, And on it there were young flowers growing, The fish swam by the castle wall, And they seem'd joyous each and all; XIV. It might be months, or years, or days, And clear them of their dreary mote; I ask'd not why, and reck'd not where, It was at length the same to me, Fetter'd or fetterless to be, I learn'd to love despair. And thus when they appear'd at last, NOTES. Note 1, page 333, line 13. By Bonnivard!-may none those marks efface. François de Bonnivard, fils de Louis de Bonnivard, originaire de Seyssel et Seigneur de Lunes, naquit en 1496; il fit ses études à Turin: en 1510 Jean Aimé de Bonnivard, son oncle, lui résigna le Prieuré de St. Victor, qui aboutissoit aux murs de Genève, et qui formoit un bénéfice considérable. Ce grande homme (Bonnivard mérite ce titre par la force de son âme, la droiture de son cœur, la noblesse de ses intentions, la sagesse de ses conseils, le courage de ses démarches, l'étendue de ses connaissances et la vivacité de son esprit), ce grand homme, qui excitera l'admiration de tous ceux qu'une vertu héroïque peut encore émouvoir, inspirera encore la plus vive reconnaissance dans les cœurs des Genevois qui aiment Genève. Bonnivard en fut toujours un des plus fermes appuis: pour assurer la liberté de notre République, il ne craignit pas de perdre souvent la sienne; il oublia son repos; il méprisa ses richesses; il ne négligea rien pour affermir le bonheur d'une patrie qu'il honora de son choix: dès ce moment il la chérit comme le plus zélé de ses citoyens; il la servit avec l'intrépidité d'un héros, et il écrivit son Histoire avec la naïveté d'un philosophe et la chaleur d'un patriote. Il dit dans le commencement de son histoire de Genève, que, dès qu'il eut commencé de lire l'histoire des nations, il se sentit entraîné par son goût pour les Républiques, dont il épousa toujours les intérêts: c'est ce goût pour la liberté qui lui fit sans doute adopter Genève pour sa patrie. VOL. II. ин |