Quelques heures de français dans une université anglaise

Գրքի շապիկի երեսը
Les Presses universitaires de France, 1923 - 168 էջ

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Էջ 119 - II met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Էջ 132 - M'en ont fait sentir la puissance ; Mais je n'ai point encor senti ce que je sens. Je ne sais ce que c'est ; mais je sais qu'il me charme , Que je n'en conçois point d'alarme.
Էջ 132 - Seigneur, si je savais ce que c'est que d'aimer. Ne les détournez point, ces yeux qui m'empoisonnent, Ces yeux tendres, ces yeux perçants, mais amoureux. Qui semblent partager le trouble qu'ils me donnent. Hélas! plus ils sont dangereux, Plus je me plais à m'attacher sur eux. Par quel ordre du ciel, que je ne puis comprendre, Vous dis-je plus que je ne dois, Moi de qui la pudeur devrait du moins attendre Que vous m'expliquassiez le trouble où je vous vois?
Էջ 132 - Moi de qui la pudeur devrait du moins attendre Que vous m'expliquassiez le trouble où je vous vois? Vous soupirez, seigneur, ainsi que je soupire; Vos sens , comme les miens , paraissent interdits ; C'est à moi de m'en taire, à vous de me le dire ; Et cependant c'est moi qui vous le dis.
Էջ 119 - Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée, Sous le faix du fagot aussi bien que des ans Gémissant et courbé marchait à pas pesants, Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée.
Էջ 120 - En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos. Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts, Le créancier, et la corvée Lui font d'un malheureux la peinture achevée. Il appelle la mort, elle vient sans tarder, Lui demande ce qu'il faut faire C'est, dit-il, afin de m'aider A recharger ce bois ; tu ne tarderas guère.
Էջ 10 - Comme il disait ces mots , Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon ; le roseau plie. Le vent redouble ses efforts , Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine , Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Էջ 53 - L'ALOUETTE ET SES PETITS, AVEC LE MAÎTRE D'UN CHAMP Ne t'attends qu'à toi seul, c'est un commun Proverbe. Voici comme Ésope le mit En crédit. Les Alouettes font leur nid Dans les blés, quand ils sont en herbe...
Էջ 97 - ... quenouille au jour clair et palpitant, qui riait entre deux bourrasques. Et la rivière au loin, riche des pluies printanières, coulait, blanche et nue, frôlant de ses hanches pleines les lignes des grêles peupliers qui bordaient son lit, voluptueuse, invincible, féconde, éternelle, vraie déesse, comme au temps où les bateliers de la Gaule romaine lui offraient des pièces de cuivre et dressaient en son honneur, devant le temple de Vénus et d'Auguste, une stèle votive où l'on voyait...
Էջ 61 - Eh bien ! qu'on lise les mêmes passages dans la traduction littérale du poème, et l'on verra, ce me semble, qu'ils sont beaucoup mieux rendus , même pour l'harmonie. Tout le monde, je le sais, a la prétention d'exactitude : je ressemble peut-être à ce bon abbé Leroy, curé de...

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