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parlée dans toute la Gaule et qui a nécessairemeut fourni un grand nombre de mots à la langue fançaise, fait un grand usage de cette articulation et lui donne autant de rudesse qu'elle en a dans l'arabe; il est probable que, l'organe des peuples conquérants se refusant à une articulation d'un si grande dureté, elle aura d'abord été adoucie, puis supprimée, et le h n'a plus eu pour fonction que d'empêcher la liaison avec le mot précédent.

Rapp in seiner Physiologie der Sprache Stutt. 1836 I. 62 sagt: dass die Alten ein anderes weiches h gesprochen haben, ist eine Chimäre; denn das h lässt sich nur sprechen oder nicht sprechen; es ist dasselbe Mährchen, wie die deutsch-französischen Grammatiker immer noch fortführen, das französische h aspirée sei kein stummes, sondern weicheres h, während es doch kein richtig sprechender Franzose jemals hören lässt.

Als Vertreter der erwähnten deutsch-französisehen Grammatik möchte ich den gründlichsten derselben hier anführen. Mätzner sagt in seiner französischen Grammatik (29): das sogenannte aspirirte h, welches die Elision eines vorangehenden End vocales und die Bindung eines Endconsonanten aufhebt, indess weit schwächer als das deutsche h vernehmlich wird, wird dem Sprechenden insbesondere dann in sei nem Unterschiede vom stummen h klar, wenn demselben ein Vocal vorangeht, wie in hazard. Es wird nämlich in diesem Falle vor dem aspirirten h das e intonirt und ohne Absatz mit dem a (in ha) durch die Aspiration in Continuität erhalten; diese sofort mit dem Anschlagen des a erlöschende Aspiration ist der spiritus lenis, welcher, wie in der Zeitdauer, so in der Lautfärbung sich vom deutschen h wesentlich unterscheidet etc.

Littré sagt nun von diesem Laut: H aspirée initiale se prononce et empêche l'élision des voyelles ou la liaison des consonnes. Ainsi on écrit et on prononce: le hasard, la haie, belle harangue etc. Je n'aime pas les h aspirées, cela fait mal à la poitrine, je suis pour l'euphonie; on disait autrefois je hésite et à présent on dit j'hésite; on est fou d'Henri IV et non plus de Henri IV. (Volt. Lettre Bordes 10. juillet 1767). Cette boutade de Voltaire n'est qu'un caprice individuel, l'aspiration est un son qui ne mérite aucune condamnation et qui se trouve dans les langues les plus harmonieuses. Aujourd'hui surtout à Paris beaucoup n'aspirent pas l'h et se contentent de marquer l'hiatus: le éros, la onte etc.; mais dans plusieurs provinces, la Normandie entre autres, l'aspiration est très nettement conservée, et cela vaut mieux.

So sagt er auch bei dem Worte hic (der Knoten, die Hauptschwierigkeit), welches Bescherelle, Malvin-Cazal, Feline etc. mit aspirirtem h angeben: mais bien que l'h ne soit pas aspirée, on n'élide pas l'e muet de l'article.

Archiv f. n. Sprachen. XL.

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Aehnlich äussert er sich bei den Wörtern hiérarchie und bei dem Zahlworte huit. Bei dem ersten sagt er: i-é-rar-chie; bien que l'i ne soit pas aspirée, on n'élide pas l'a de l'article; la hiérarchie: on ne lie pas les consonnes: les troî hiérarchies, et non les trois zhiérarchies. Chifflet et Bonhours remarquent qu'on prononçaient de leur temps je rarchie. Chifflet's Grammatik erschien 1673; ich will zur Erläuterung der von ihm angeführten Aussprache eine Stelle aus der 1720 erschienenen Grammatik La Touche's (L'art de bien parler françois) hier anführen: Derselbe sagt p. 24: Ces mots Hiérusalem, Hiérôme, Hiéronimite se prononcent et s'écrivent mieux Jérusalem, Jérôme, Jerominite.

Le P. B. prétend qu'on doit prononcer de même Jérarchie, an lieu de Hiérarchie. Je crois qu'il y a peu de gens de son opinion.

Bei huit sagt Littré: ui; le t se lie: ui-thommes; let ne se prononce pas devant une consonne: ui chevaux, excepté quand huit finit un membre de phrase: ils sont huit, et grand huit est seul; cinq, six, sept, huit. L'h n'est pas aspirée dans huit; cependant l'article ne prend pas d'apostrophe et se prononce: le huit; on dit de même ce huit et non cet huit, un énorme huit et non un énorme' huit. Les consonnes qui le précèdent ne se lient pas avec huit: un huit, excepté dans les nombres composés avec dix et vingt et huit: dix-huit, dites di-zui. vingt-huit, dites ving-ui. Ces composés se comportent ensuite comme huit lui-même: di-zui-thommes, di-zui chevaux, il sont di-zuit.

Littré will also eine wirkliche Aspiration des h und nimmt Wörter an, die jenen leisen Hauchlaut nicht haben, dennoch aber Elision und Bindung nicht eintreten lassen; ähnlich wie etwa oui, ouate, onze, ouïr, bei denen die anderen Grammatiker ebenfalls eine Aspiration annehmen; man kann also gespannt sein, was er über diese Wörter sagen wird.

Auch bei huitain (ui-tin) sagt er l'h sans être aspirée, fait qu'il n'y a pas d'élision ni de laison: le huitain, les huitains.

Und bei huitième: ui-tie-m'; bien que l'h ne soit pas aspirée il n'y a ni liaison ni élision: le huitième.

Das Wort hameçon bezeichnet Littré ameçon; dagegen hameçonné hameçonné, also mit aspirirtem h.

=

Ebenso bezeichnet er han séatique anséatique, han se aber mit aspirirtem h.

Die Interjection hélas spricht er élâ, und fügt hinzu: I's se lie: quelques personnes font entendre l's, cette prononciation n'est pas a recommander; las n'étant dans ce mot que l'adjectif las qui ne se pro nonce jamais las. In den meisten deutsch-französischen Grammatiken und Wörterbüchern wird hélas mit lautem s angegeben; so bei Mätzner, Knebel, Plötz (auch Syntax 75) etc. Steffenhagen will es nur im pathetischen Vortrag so sprechen. Auch Feline und Bescherelle wollen

es laut sprechen. Letzterer fügt noch besonders hinzu: Quoique le s soit sonore dans ce mot, il faut laisser aux poètes la liberté de le supprimer à la prononciation, ou de le faire sentir, suivant le besoin de l'oreille ou de la rime. Auch Malvin-Cazal spricht das s. (350).

Sowohl Henri wie henriade gibt Littré ohne aspirirtes h an. Malvin-Cazal sagt 462 L'h de ce nom propre doit être aspiree dans le discours oratoire et la poésie élevée seulement:

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en liant le second v de vive avec la syllable suivante hen (prononcée an), et en élidant l'e muet qui termine vive. Dans son dérivé Henriette, l'h ne s'aspire dans aucun cas.

Bescherelle dagegen gibt ein aspirirtes h an. Er sagt: On trouve beaucoup d'exemples pour et contre l'aspiration; cependant le mieux est d'aspirer le h dans ce mot. Dans le style soutenu, il faut aspirer le h.

Beim Worte heurt (heur) bemerkt Littré: Chifflet Gram. p. 217 dit que le t se prononce; aujourd'hui il ne se prononce plus. Bescherelle, Feline, Malvin-Cazal, Landais, Nodier, De Castres, Gattel etc. sprechen das t; überhaupt habe ich das Wort mit stummem t nirgends weiter gefunden.

Bei hôpital (o-pi-tal) sagt er: l'accent circonflexe ici ne se fait pas sentir. Er stimmt darin mit Malvin-Cazal überein. Letzterer aber rechnet hierher auch hôtel, welches Littré mit langem ô sprechen will ôtel.

Bei huis (ui) sagt er l's se lie: à ui-zouvert; l'h n'est pas aspirée, l'huis; mais par exception l'on dit le huis clos, à la fin de huis clos, ce huis clos.

Auch Bescherelle hat es nicht aspirirt, aber er führt ebenfalls die Redensart: demander le huis clos an.

Das Wort hymen bezeichnet Littré: i-mèn und fügt hinzu: d'après l'Académie et Chifflet au XVII. siècle qui veulent qu'on prononce l'n; d'autres prononcent; i-min; les deux prononciations sont usitées. Feline spricht imên: ebenso Bescherelle (imenn) und die Academie (hymène). Malvin-Cazal sagt p. 489: Les avis sont partagés sur la prononciation du mot hymen. Quelques auteurs voudraient qu'on le prononçât avec le son nasal in. Delille, par exemple, le fait rimer avec main :

Sa docile pudeur m'abandonnant sa main

Je la prends, je la mène au berceau de l'hymen.

Paradis perdu VIII.

Cette intonation n'est pas heureuse, sourtout dans la haute poésie. Le dictionnaire de l'Académie, d'accord en cela avec le bon usage et l'opinion de tous les grammairiens, prononce hymen en donnant à l'e inaccentué le son de è moyen, et en articulant l'n final.

Es geht wohl daraus hervor, dass die von Littré als minder gut bezeichnete Aussprache hymène die am meisten verbreitete ist.

Berlin.

Dr. Muret.

Ueber die Sprache Froissart's.

Ueber die französische Sprache des 14. Jahrhunderts herrscht, in Folge mangelnder guter Handschriften, eine sehr unklare und zum Theil falsche Ansicht. Burguy, in seiner sonst werthvollen Grammaire de la langue d'oïl, wendet seine Aufmerksamkeit hauptsächlich der klassischen Periode des Altfranzösischen zu und fertigt die darauf folgende Zeit mit einer kurzen Bemerkung ab. Er sagt: Au XIII° siècle, il n'y avait en France que des dialectes, plus tard il y a une langue française et des patois. Die nähere Bestimmung dieses plus tard, sowie den Nachweis der Richtigkeit dieser Ansicht bleibt Herr Burguy uns schuldig.

Sich auf die Autorität Burguy's stützend, lässt Monnard, in seiner Chrestomathie des prosateurs français, mit dem 14. Jahrhundert eine neue Periode in der Geschichte der französischen Sprache beginnen, die sich von der ihr vorhergehenden dadurch unterscheidet, dass in ihr der Dialect der Ile de France alleinige Schriftsprache geworden ist und die übrigen Dialekte zu patois herabgedrückt hat. Die wenigen Belegstellen, die Monnard in seiner Grammatik für diese Ansicht anführt, sind für das 14. Jahrhundert wenigstens vollständig werthlos, indem sie durchaus unzuverlässigen und offenbar corrumpirten Quellen entnommen sind. Anstatt so viel als möglich handschriftliches Material zu benutzen, begnügt Monnard sich damit, den verschiedensten Zeiten angehörende Ausgaben ohne jedwede kritische Sichtung, in seine Chrestomathie aufzunehmen und sie zur Grundlage seiner Grammatik zu machen. Dieses unwissenschaftliche Verfahren zeigt sich besonders bei den Chroniques de Froissart. Dieselben sind der bekannten und schon dem Historiker verdächtigen Buchon'schen Ausgabe entnommen, obgleich der Heraus

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