l'autre les morceaux qu'il fut tout d'abord tenté de mettre en vers, indique bien son intention d'exactitude, et qu'il ne s'était pas contenté d'une suite d'imitations semblables à celle qu'il a pu si naturellement mettre dans la bouche d'Éliante. On a vu à la Notice (ci-dessus, p. 389 et 390, et p. 417) que c'était bien probablement une allusion faite aux vers de Lucrèce, par Mlle de Scudéry, dans le portrait de Mégabate, qui avait suggéré à Molière l'idée d'introduire ce charmant couplet dans le dialogue de sa comédie. Il ne serait pas, croyonsnous, difficile de trouver maint autre passage, sur les illusions ou les ruses de l'amour, rappelant plus ou moins celui dont s'est inspiré Molière. Jal (p. 876 de son Dictionnaire) en a indiqué un assez curieux dans un livre de Faret, souvent réimprimé à partir de 1630 et intitulé l'Honnete homme ou l'Art de plaire à la cour. Mais le plus intéressant rapprochement sans doute est celui qu'ont fait Génin (tome I, p. 216, des Récréations philologiques) et CastilBlaze (tome 1, p. 209 et 210, de Molière musicien), en signalant les vers suivants, où, dans une comédie jouée vingt ans avant le Misanthrope, dans les Trois Dorothées ou le Jodelet souffleté', Scarron avait à sa manière tiré parti de Lucrèce ou d'Ovide. C'est Dom Félix qui parle et révèle à Jodelet le secret de ses conquête t de toutes je me joue. ont moins, c'est dont plus je les loue: it maigre, et la maigre charnue, enous elle est entretenue; dis que leur corps est adroit; que leur corps, quoique en voûte, est bien droit; 1 l'a faite afin d'être plus rare; qu'une reine a moins de gravité; , que j'admire en eux la nonchalance. , p. 10 et 11 de l'édition originale (achevée d'imprimer arron donna plus tard à sa pièce le titre de Jodelet réable humeur, belle humeur: voyez Génin à l'endroit ettent de la recherche dans leurs habits et leur parure : oyait de même ils (et eux) pour les Observations sur une comédie de Molière intitulée le Festin de PierRE, par B. A. S' de R[ochemont], Réponse aux Observations, etc.... Lettre sur les Observations, etc... III. Programme-annonce du FESTIN DE PIERRE, repré- senté en province au dix-septième siècle: la Descrip- tion des superbes machines et des magnifiques change- |