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ADDITIONAL NOTES

to the

ILLUSTRATIONS OF STERNE.

Note I. page 10:

The following extract from the Pieces Interessantes et peu connues, p. 196, may serve in place of a whole history.

"Il y a un fait assez curieux, très-sur et peu connu, au sujet du collier de l'ordre du S. Esprit: la dévotion s'allioit autrefois avec le plus grand débordement des mœurs, et la mode n'en est pas absolument passée:

Le motif public de Henri 111. en instituant l'ordre du Saint-Esprit, fut la defense de la catho licité, par une association de seigneurs qui ambi, tionneroient d'y entrer.

Le vœu secret fut d'en faire hommage à sa sœur Marguerite de Valois, qu'il aimoit plus que fraternellement.

Le S. Esprit est le symbole de l'amour: les or

nemens du collier etoient les Monogrammes de Marguerite et de Henri, séparés alternativement par un autre Monogramme symbolique, composé d'u 'un phi et d' un ♪ delta joints ensemble; , auquel on faisoit signifier fidelta pour fidelta en Italien, et fidelité en François. Henri IV. instruit de ce mystere, changea le collier par déliberation au chapitre, du 7 Janvier 1597, & remplaça par deux trophées d'armes, le e et le Monogramme de Marguerite. J'en ai vu les preuves non suspectes."

Duclos, who was the collector of these curious anecdotes, is very high authority. But the truth of this fact appears from other proof. In SEGAR'S Honor Militarie & Civil, published in 1602, is a full-length portrait of Henry 1v. in the habit of the order, and the mysterious symbols appear most distinctly, not only on the collar, but embroidered, of a very large size, round the robe.

Note II. page 52.

Eachard's works are now in the hands of few persons. It will be interesting however to his admirers, to mention, that a complete outline of the Grounds and Causes of the Contempt of the Clergy may be found in Burton, in the section entitled, Study a Cause of Melancholy, from p. 81 to 87.

Note III. page 70:

The French translator of Tristram Shandy, whe

knew nothing of Burton, confesses himself strangely puzzled with the fragment on Whiskers. “Vainement il a voulu eclaircir ce chapitre par des recherches historiques; le seul fruit de ses peines a eté de trouver que Mlles. Rebours et la Fosseuse sont citées dans plusieurs livres, et notamment dans les memoires de Marguerire de Valois, comme maitresses de Henri IV. Quant au Guiol, Maronette, Battarelle, &c. &c. le hasard les lui a offert dans la nombreuse liste des temoins entendus au procés de Girard & la Cadiere."

It would have diverted Sterne extremely, to have seen a Frenchman seeking to illustrate his lucubrations by historical researches.

Rebours is mentioned by Brantome. The source of the other names pointed out by the translator is sufficiently probable.

Note IV. page 82.

I have mentioned, in another work, the prac tice once general on the continent, of destroying dying persons, by violently pulling away the pillows from beneath their heads. There is a treatise on this subject preserved by Valentini, written with a degree of pomp and affectation, which equally defies a serious perusal, and the power of burlesque. The author first disputes concerning the definition of a pillow; and after a great deal of erudition, gives the following: Est aliquid sup

positum capiti nostro sublevandi gratia adinventum. In the next section comes the etymology, lest the reader should still be uncertain concerning the meaning of the word pillow. Here pulvinar is very naturally deduced from polula, a foot-ball, and it follows, like a chain, that polula comes from bulbus, a root. We may apply the French epigram to this sort of derivation:

Alfana vient d' Equus, sans doute;
Mais il faut avouer aussi,

Qu'en venant de la jusqu'ici

Il à bien changé sur la route.

As if all this precision were not sufficient, another definition follows, of the component matter of a pillow.

Hoc est pulvinar, seu lectus capitis brevior, hoc est omne id quod ad ejus elevationem et erectionem adhibetur, sive ex plumis vel stramentis constet, aut alia commoda pro personæ ac loci conditione materia: The author concludes with this severe commination against these pillow-jerkers: quod dum ita contra conscientiam rectam, Deique ac legum voluntatem, agant, se privent animi tranquillitate, simulque peccatis exponant gravissimis, unde Deum scelerum horum vindicem severum habeant metuendum. Id ergo ne fat, cavenda hæc solicité omnibus est cervicularum subductio, ut per se illicita et injusta, &c.

Note V.

Bruscambille's Prologue on Noses.

Or Messieurs, puisque nous sommes sur la matiere des nez, ne laissons pas un beau champs sans le cultiver le proverbe si commun en France de dire voilà qui n'a pas de nez nous y servira beaucoup; c'est une maniere de parler commune à tout le monde, & dont on se sert fréquemment; je vous prends vous mêmes à témoins, Messieurs, n'est-il pas vrai que quand on veut mépriser quelque chose on se sert ordinairement de ce proverbe; si par example un homme comme moi qui ne suis pas des plus habiles en tout genre, hazarde parmi le public quelque œuvre ou discours imparfait comme celui que j'ai présentement en bouche, ne dira-t-on pas en le méprisant, voilà qui n'a point de nez.

On en pourra dire autant d'un peintre, d'un orfévre, de l'auteur d'un pitoyable livre, & generalement de toute sorte de choses qui ne seroit pas dans le goût des Messieurs qui se qualifient du nez fin; de maniere qu'à leur sentiment tout ce qui n'a point de nez est méprisable & ne mérite pas de voir le jour. Et c'est la raison pourquoi l'on cache ordinairement le cul comme étant un visage qui n'a point de nez ; & au contraire la face est toujours découverte à cause qu'il y a dans le milieu un nez; un homme sans nez est rejetté des

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